Yalaör, serviteur de la Lumière.

FLSHHHHHHHHH ! J’esquivais d’une habille pirouette l’attaque de mon ennemi. Une goule : créature malfaisante appartenant au sinistre fléau.
BLAM ! Je parais, ripostais, usant de magie et de ruse pour triompher de mon adversaire, c’était loin d’être gagné mais je n’avais pas le droit à l’erreur, et encore moins celui de mourir, l’Aube d’Argent comptait sur moi. L’Alliance comptait sur moi…

Ma mission était pourtant simple, je devais occire un des chefs du fléau, un des plus faible qui plus est. Mais les serviteurs du traître Arthas ne l’entendaient pas de cette oreille, ils m’avaient tendu une embuscade…
Au sol gisait trois goules et un mage squelette, mais toute chose à un prix ; j’avais plus de blessure que l’on pouvait en compter et mes pouvoirs magiques demeuraient inutilisables…

BOUM ! Ma fidèle masse à deux mains toucha la tête du monstre, l’arrachant du reste du corps. Mon dernier ennemi était mort pour la deuxième fois.
Mon sang s’échappait de mes veines à une vitesse considérable, mais je savais que j’allais m’en sortir, dès que mes pouvoirs seraient à nouveau utilisables.

BAMM !! Un coup en traître, une arme m’avait frappé dans le dos. Le souffle coupé, je me laissais tomber à genoux, tout en tournant la tête vers mon agresseur… Mes agresseurs…
Un Tauren et un Réprouvé. Si j’ n’étais guère étonné pour le deuxième, mais j’avais toujours pensé que les Taurens n’étaient pas le genre sans foi ni loi ; attaquant un Draeneï par derrière alors que celui-ci avait déjà un pied dans la tombe… Ma naïveté m’écoeura. J’avais encore beaucoup à apprendre.

Mon esprit voletait en direction de mon corps, chaque fois que cela m’arrivait, je passais toujours ce temps à me rappeler du passé, de mon passé. Le jour de ma naissance, celle de la mort de mes géniteurs, l’arrivée de mon peuple en Azeroth, le moment où je décidais de servir la Lumière tout en parcourant le nouveau monde. J’avais alors rencontré plusieurs personnes, avec lesquelles une guilde fut créée. Elle fut aussi éphémère qu’inoubliable, puis je rencontrais Damchek, en vérité je l’avais rencontré bien avant, mais ce fut à ce moment que je décidais de joindre mes pas aux siens…

Je fus de nouveau moi. A vrai dire je n’avais jamais vraiment cessé de l’être. Au loin je vis les deux lâches combattre le fléau. Je pris alors mon courage à deux mains. Charge. Vengeance. Ironie du sort, le Tauren ne fit guère le poids, cependant, le Réprouvé, plus lâche ou plus intelligent selon les points de vus, pris la fuite. Abandonnant le cadavre de son camarade. Je le poursuivis pendant un moment, cependant celui-ci quitta les maleterres. J’arrêtais alors ma course et décida de reprendre ma mission. La Foi me rendait infatigable, et grâce à elle, tout ce que j’entreprenais était voué au succès, car je le ferais non pour moi, mais pour les autres. Et pour la Lumière…